Grey's Anatomy > 4.04 : The Heart Of The Matter
Pour la quatrième fois cette saison, Grey's Anatomy signe un bon épisode. Ce n'est pas fabuleux, mais je passe du bon temps. Le principal problème reste que les storylines développées sont là depuis maintenant trop longtemps et qu'il faudrait peut-être penser à renouveller un peu les intrigues, mais comme je l'ai dit, le tout reste agréable, entre drama, humour, bonnes scènes, et sujets très biens abordés, Grey's me plaît toujours beaucoup et j'attends désormais chaque épisode avec une impatience grandissante.
La principale intrigue de l'épisode tourne bien sûr, une nouvelle fois, autour du triangle amoureux Izzie/George/Callie. Et comme d'habitude, seule Callie sort du lot. Comme beaucoup, le personnage me fait énormément peine et si les scénaristes pensent nous la faire détester pour mieux faire passer George et Izzie, c'est raté, car je l'apprécie de plus en plus. Entre ses soucis au travail et son mariage qui bat de l'aile, on ne peut que la plaindre. J'ai beaucoup aimé Sara Ramirez sur cet épisode, on sent vraiment qu'elle est prête à exploser. Bien aussi ses altercations avec Bailey qui veut à chaque fois bien faire, Bailey garde une fois de plus son statut d'excellent personnage. J'ai moins aimé George et Izzie qui se comportent comme des enfants de 6 ans alors que Callie essaye de rester calme durant tout l'épisode, quitte à pardonner, en apparence tout du moins, George et vouloir parler avec Izzie. La scène du pseudo combat m'a fait bien rire. Ca a un peu rattrapé la piètre performance d'Izzie sur l'épisode, comme son intrigue avec Alex, que j'ai trouvé très intéréssante. C'est bien de ressortir leur vieille histoire et de ne pas l'oublier, car ce dernier a entièrement raison, Izzie a refusé d'être avec lui simplement parce qu'elle ne pouvait plus commencer de relation après Denny, mais elle avait sauté sur George la semaine d'après, donc bon. Amusant de voir que Shonda Rimes s'autocritique, même si je pense que ce n'était pas vraiment le but recherché.
Autre intrigue que j'ai bien aimé, c'est celle de Cristina et de Derek. J'ai trouvé Cristina passablement méchante et égoïste dans cet épisode, mais cruellement bien fait. La façon dont Cristina traite Lexi était très intéréssante, et j'ai aussi bien aimé que cette dernière ne se laisse pas faire. C'était franchement intéréssant de voir comment Lexi la rabaisse à son niveau. Bien aimé aussi que Derek remette Cristina à sa place, car c'est vrai que Cristina n'a pas été la meilleure résidente du monde pour l'instant : c'est Bailey sans ses côtés intéréssants et réféfléchis, on sent qu'elle se fout d'apprendre aux jeunes internes.
Côté Derek et Meredith, on patauge toujours autant, un coup ça va, un coup ça va pas, mais c'est comme ça. On creuse un peu la relation Derek/Lexi, qui ressemble plus pour l'instant à une relation amicale et j'espère bien qu'elle restera comme telle.
Norman est par contre devenu carrément lourd dans cet épisode.
Dernier point que je vais développé, et c'est une réussite, c'est le cas de la nièce du chef, qui revient dans l'épisode. On aborde le sujet de l'ethanasie avec beaucoup d'émotion et de maîtrise, et c'était très bien à suivre. Bien aussi de revoir Adèle.
Bilan : Encore un bon épisode à Seattle, seuls Meredith et Derek pataugent toujours dans la semoule.
Note : 14/20.